Chair de poule.
C’est étrange comme c’était bon, comme une minuscule joie un peu malsaine de se sentir, quelques secondes, malheureux.
Peut-être était-ce par masochisme, par habitude ou encore par nostalgie.
Je me suis retourné dans mon lit, coulé sous ma couette, et, pendant que les quelques notes tristes du « Dante’s prayer » de Loreena Mc Kennitt finissaient de mourir, je me suis endormi sur un poème de Mallarmé :
Ma songerie aimant à me martyriser
S'enivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d'un Rêve au cœur qui l'a cueilli.
Aujourd’hui, la vie continue à sourire et moi aussi.