mardi, décembre 30, 2003

Demain réveillon du nouvel an. Sensation de déjà vu. Ils doivent être en train de modifier la matrice.

lundi, décembre 29, 2003

Noël sur un rythme d’enfer, six repas gargantuesques en trois jours, des litres de vin et de champagne. Malgré l’envie de faire la diète jusqu’à noël prochain, j’essaye de ne pas oublier de me dire chaque jour que je suis heureux comme jamais.
Merde c’est possible.

Edit:

En dehors des questions existentielles, il m’arrive aussi de penser à des choses simples, comme faire les courses ou arroser les plantes. Cependant, force est de constater que le frigo est vide et les plantes à l’agonie.
Remarquez, il a une certaine cohérence à tout ça.
C'est un peu comme l'univers.

mercredi, décembre 24, 2003

La chute de l'ange.

Sur un air d'opéra, il tombe à travers les nuages, léger comme une plume.
Il approche de la terre et distingue les détails, les montagnes et les clochers, les rivières et les forêts.
Il tombe, tombe, tombe, ne songeant plus à battre des ailes.
Quand il arrive au bout du voyage, en bas, c'est sur ton épaule qu'il se pose.
Il rejoint tous les autres au creux de ton cou; le refuge des anges perdus.
Pour tout dire, Dieu est bien embêté, car ils y sont tellement bien qu'aucun d'entre eux ne voudrait remonter au paradis.


Joyeux Noël...

mardi, décembre 23, 2003

Parfois les illusions sont tellement belles qu’on les garde quand même.
Juste histoire de conserver un peu de magie dans un monde qui en manque cruellement (De la magie je veux dire parce que pour les illusions…).
Et puis de toute manière, au bout d’un moment, les trucs qu’on a inventé finissent par ressembler à des chewing-gums collés sous sa chaussure. On les trimballe partout.
Et puis les chaussures neuves, ça fait mal aux pieds.
Alors, on ne change rien.

vendredi, décembre 19, 2003

Parfois perdu dans mes pensées,
Parfois perdu dans mes rêves,
Parfois perdu dans ma vie,
Souvent le regard perdu dans le ciel,
Parfois rien ne se perd,

Parfois retrouvé dans mes pensées,
Parfois retrouvé dans mes rêves,
Parfois retrouvé dans ma vie,
Souvent le regard retrouvé dans le ciel,
Parfois tout se transforme.

jeudi, décembre 18, 2003

Envie de corps, de toucher, de réel et de silence.
Envies charnelles, odeurs, goûts et surtout pas un mot.
Envie physique de mélange et presque d'anonymat.

J'ai trop besoin de matière pour rester enfermer dans ces murs virtuels.
Ici il ne reste qu'un écran immobile mais, à cet instant, dans mes yeux il y a des flammes.

mardi, décembre 16, 2003

Petit d�j�, tu avais le d�faut des r�veurs,
A peine arriv�, tu te voyais d�j� ailleurs,
Tellement press� de quitter ton enfance,
Ce qui grandissait, c��tait ton impatience,
Aujourd�hui tu as les id�es mais pas le courage,
Le d�faut des r�veurs de trop vite tourner les pages,
Morale de ton histoire, plut�t que vivre, tu imagines,
Courir apr�s des chim�res, c�est le d�lice de l�infime.

jeudi, décembre 11, 2003

J'exagère.
Je ne sais plus à quoi je crois encore. Il y dans cette phrase juste ce qu’il faut d’incertitude pour refléter ce que j’imagine penser. En effet, je m’imagine beaucoup penser, quel tintamarre.
Cercle infernal du un post par jour. Ca fait dire n’importe quoi.
Je n’ai pas de travail.
Je suis malade.
Il pleut.

M’en fout.

mercredi, décembre 10, 2003

Je t’aime.
Je peux le dire sans cesse, comme une litanie pour me rassurer.
Je peux le dire contraint et forcé, comme une histoire racontée pour faire plaisir.
Je peux le dire avec précautions, comme si c’était trop fragile pour le sortir souvent.

Je t’aime.
C’est le moins que je puisse dire.

lundi, décembre 08, 2003

Alain,

Une question qui tue : La vie c’est quoi ?
J’arrête mon blog.




Subtile ellipse scénaristique….





Je recommence mon blog.

vendredi, décembre 05, 2003

J’habite une petite maison pas très loin de ma vie, une seconde en retard, un centimètre à coté. C’est très bien et très pratique. Tout est à portée de main.
Mes envies ? Une seconde en retard, un centimètre à coté.
Mes idées ? Une seconde en retard un centimètre à coté.
C’est un endroit confortable que l’on à pas envie de quitter.
Un peu comme les vrais urbains qui ne pourrait pas vivre ailleurs qu’en ville parce que tout est à disposition, mais qui ne sortent jamais.
Un peu comme les banlieusards qui sont toujours trop loin pour venir alors tant pis.
Je vis à coté de ma vie mais j’y vais très peu. Tout y est trop cher et je n’arrive jamais à me garer.
Un jour j’habiterais au cœur de ma vie. Ou alors très, très loin, là où il y a la mer.
Je déciderais plus tard, plus loin. Dans une seconde. Dans un centimètre.

jeudi, décembre 04, 2003

Je n’avance pas.
Je ne recule pas.

Je n’attends rien.

Ca va venir… ?

mercredi, décembre 03, 2003

Faire le difficile est un luxe et j’aime vraiment vivre au dessus de mes moyens.

mardi, décembre 02, 2003

Je ne sais pas si, à notre mort, nous retrouverons ceux que nous avons perdus.
Par contre je sais que trop de bonheur ça fait pleurer. Comme quoi, certaines choses se rejoignent, au bout du compte.