samedi, septembre 24, 2005

Les cicatrices et ton âme,
La lumière et ta peau,
Les morsures et la hargne,
Et le chant des oiseaux.

Et mes rêves qui s'endorment et qui rêvent,
Et qui rêvent,
Et qui rêvent,
De tes yeux qui m'emportent.

Des vessies, des lanternes,
Des pavillons en berne,
Des allers, des retours,
Et les cris des vautours,

Et ma vie qui s'écoule et j'en crève,
Et j'en crève,
Et j'en crève,
Dans mon coeur qui t'emporte.

Les souvenirs et la fievre,
Des illusions qu'on enlèvent.

mercredi, septembre 21, 2005

Les chairs de poules,
Les ciels sans nuages,
Les voix arrachées,
Les lointains ailleurs de la vie des autres.

Prière pour les âmes perdues, de faire silence,
Car ici on trouve,
Ici on trouve.

lundi, septembre 19, 2005

Et tenir debout quand tout s'écroule.
Et garder la tête en l'air au cas ou tout viendrais du ciel.
Et que mon coeur s'entête à croire au bonheur,
Et que ma tête s'entête à croire mon coeur,
Et faire.

vendredi, septembre 16, 2005

Voilà. C'est terminé entre nous.
Fin de l'histoire.
On s'est quittés sur un malentendu.
Je ne l'entendais pas. Elle ne m'écoutait plus.
On s'est rencontrés aveugles, nous nous quittons sourds.
Ca fait trop de bruit l'amour.
Ca casse les oreilles. Et le coeur parfois.
Toujours ?
Parfois.
Reste plus qu'à se cacher dans le plus petit trou du monde.
Là où personne, personne, ne viendra te chercher.
Au fond du coeur.
Là où personne, personne, ne viendra te chercher.

Pluie de septembre.
Les feuilles jaunissent, mais s'accrochent pour ne pas mourir.
C'est là qu'elles sont les plus belles.