jeudi, janvier 26, 2006

Il y a ces endroits dans ta vie, là ou les fantômes se battent encore, qui me sont interdits.
Il y a aussi les monstres cachés sous ton lit auxquels tu tiens tant, les secrets murmurés à l'oreille de tes amoureux, les sourires qui te font sourire.
Et tout les matins dans le bus, je te regarde dans le reflet des vitres et je t'aime en silence parce que c'est plus joli sans les mots.

mercredi, janvier 25, 2006

Ici il fait bien chaud. Le chat dort en boule sur un coin du lit. Des gouttes de condensation perlent le long de la fenêtre. Dehors il y a un soleil couchant figé par le gel, un ciel dur à s'en cogner la tête.
Je vais me faire un thé.
Je mesure chaque seconde l'étendue du bonheur de mon quotidien.
Ici il fait bien chaud. Le chat s'étire. Le thé est prêt.

mardi, janvier 24, 2006

Je me croyais à l'abri d'une maladie commune de l'amour, le manque d'attention.
C'était sans doute par orgeuil, car comment un grand distrait ne pourrait-il pas parfois perdre de vue l'essentiel ?
Alors voilà, coupable, d'inattention, d'égarements, de temps consacré à autre chose par fuite, coupable, de manque de regards, de manque de gestes.
Délicate ironie de la vie, ce qu'on ne fait pas, ou plutôt qu'on oublie de faire, fait souvent plus de dégats que l'action malheureuse.
L'aimant attire le faire.
Et quand j'oublie de faire ?
C'est inévitable, je blesse ou je saigne.

Ne vous y trompez cependant pas, parfois on écrit plus noir qu'on ne pense.

vendredi, janvier 20, 2006

Virtuelle réalité.
Je cherche un emploi de documentaliste audiovisuel ou d'iconographe.
On ne sait jamais, le monde s'avère être parfois incroyablement petit.
Pour le CV vous n'avez qu'à lire Uther. Ca n'a rien à voir mais bon, hein, allez savoir ca vous interessera peut-être.

jeudi, janvier 19, 2006

J'avais oublié à quel point c'est difficile d'écrire tous les jours. Ce n'est pourtant pas le poids écrasant du monde sur mes épaules, mais celui de ma vie sur ma plume.
L'insondable mystère dans tout ça, c'est que, parfois, rêver demande un véritable effort.

mardi, janvier 17, 2006

Effacer le texte.
Ecrire autre chose.

lundi, janvier 16, 2006

Laisser une traçe. Un truc qui marque les coeurs. Quelquechose, un rien, qui irait se ficher bien profond en l'autre, une empreinte sur ton âme.
Comment faut-il faire pour écrire comme on brûle ?
je n'ai que des questions et quelques urgences. C'est comme si ca pouvait suffire pour remplir ce vide immense.
Trouver quelques mots pour arreter ta douleur, une minute, changer le cours des choses.
Je connais ces mots. Ils sont tout près, puisses-tu patienter encore, je te promets qu'ils arrivent.
Tu connais mes promesses en l'air, pour que le ciel les entendent.

dimanche, janvier 15, 2006

Je sais bien que je ne suis plus le même.
Est-ce vraiment important de changer ?
Tout ce que je sais c'est que je me suis souvent été infidèle.
je me suis souvent trompé, moins souvent quitté, que voulez-vous, les garçons sont lâches pârait-il.
Mes ruptures avec mes vieux moi, c'est rarement une mince affaire. Ca crie, ça pleure, ça se balançe les vieilles rancoeurs à la gueule. En général, quand je pars je laisse tout, je ne me bats pas pour le materiel ni pour les vieux souvenirs.
Et puis ne rien réclamer, c'est une bon truc pour oublier la culpabilité.

Je m'en vais, j'en aime un autre.
Alors va chier.
Et c'est pas la peine de revenir.

jeudi, janvier 12, 2006

Un peu d'air. C'est ce qui me sépare de toi.
A peine de quoi nous differencier, quelques rêves, des distances infimes. Pourtant pourrais-je seulement te saisir ?
Tu es comme une pensée qui m'échappe.
Si loin, si proche, l'amour à un rien, à un souffle d'ange, derrière ton sourire à l'autre bout de l'univers.
Tu es mon équilibre fragile.

C'est bien.