mercredi, septembre 18, 2002

J'ai un peu de mal à écrire en ce moment.
Je me sens tantôt heureux, tantôt mélancolique et donc toujours rêveur et lunaire.
Les mots glissent entre mes doigts comme des poignées de sable.
Les mots attachés aux rêves sont des guirlandes un peu délicates à accrocher parfois.

Hier soir, dans le métro, j'ai eu le droit à deux sourires d'inconnu(e)s en moins de dix minutes.
C'est important de le noter car, je précise pour les non parisiens, ce genre d'évènement est plus rare que le passage de la comète de Halley.
Dans la rue rebelote, deux sourires supplémentaires.

Les vents se levent.