lundi, octobre 28, 2002

Le dialogue absurde du week-end (Paris, Métro Barbès, 27 Octobre 2002) :

Moi : « Quelle heure est-il s’il vous plaît, monsieur ? »
L’autre : « Je n’ai pas le temps. »

Quelques minutes plus tard, encore dubitatif face à la portée mystique de cette réponse, je griffonne ceci :

« Il y a des jours ou, par inadvertance, j’oublie tout.
Il y a des jours ou, par chance, j’oublie de penser.
Il y a des jours ou, par faiblesse, j’oublie d’agir.
Il y a des jours ou, malédiction, je n’oublie rien.

Et puis il y a des jours ou, merveille des merveilles, j’oublie qu’il y a des jours. »

Il y a peut-être une vérité fondamentale derrière tout ça.
Mais elle m’échappe complètement.

Il faut que je passe ce post au Débilitron, on ne sait jamais.