mardi, novembre 12, 2002

Alors quoi?

Il faut bien que je parle de cette soirée au Montecristo (à Paris, pas à Bruxelles J ).

Oreilles et yeux grands ouverts. Mouais.

Cela ressemblait étrangement à un épisode d’une de ces innombrables séries télé, celles du genre ils vivent à New-York, ils approchent de la trentaine, ils sont beaux, célibataires, ils enchaînent les « dates » un peu foireux.

Ce genre de soirées ou il y a des blancs dans la conversation, pas par timidité non, non.

Nous étions quatre. Une soirée pour faire connaissance.
En ce qui me concerne, je n’étais pas là pour séduire, juste pour partager un bon moment, copain-copine quoi.
J’espérais une pluie d’idées neuves, un déluge de bons moments (bon j’exagère un peu), mais…
Mais chacun est venu avec parapluie et imperméable.
Des gens gentils, agréables mais rien à signaler.
Allez un petit effort quoi.
Bah non.


Au bout d’un moment je me suis dit, bon, allons danser la salsa, à défaut d’une vraie conversation on va s’éclater et rire.
La danse ça peut être, au choix, très sensuel ou très amusant.
On danse ensemble. On partage des regards. On invente des chorégraphies. On joue le jeu.
Non ?
Bah non.
Pas ensemble, pas de regards, pas de chorégraphies, pas de jeu.
J’ai pourtant essayé de les faire participer un peu.
Bah non.

Pendant ce genre de soirée il y a ce moment ou tout le monde ressens le malaise et personne ne se décide à abréger, par fierté.
A ce moment là, honnêtement, j’ai réprimé mes rires.
Mais la soirée à finie par en finir (j’insiste).

C’est décidément très rare de « rencontrer » des personnes. Un ami m’a dit un jour qu’une rencontre dépendait de ce qu’on voulait bien y mettre dedans.

Essaie encore, Uther.


Le reste du week-end à été plein de bonne chose.
Deux soirées avec des amis (les soirées un peu foireuses sa sert à faire rire les amis en les racontants hi hi), un film (dragon rouge) pas mal, un livre superbe (tout le monde est occupé), un DVD vu dix fois (gladiator j’adore).

Infime, comme d’hab.