jeudi, décembre 12, 2002

Troisième pas.
Un matin, on se rappelle qu’il y a toujours des gens qui ont besoin de vous.
On s’en occupe.
L’ennemi intérieur se bat tout seul, il vous parle mais vous n’écoutez plus.
Trop de temps perdu.
Alors il finit par se taire.

Ca prends beaucoup de temps de s’occuper des gens dans le besoin.
Juste assez de temps pour que les bonnes choses reviennent.
-elles reviennent toujours-

un, deux, trois,
un, deux, trois,
un, deux, trois,

Quant on se rend compte que l’on danse, on va mieux.
Rien de tel qu’une petite danse pour se réconcilier avec la vie.

Il y a quelques jours ma petite mère et son cœur fragile me disait :

« Tu sais Laurent, pour ne pas souffrir, il faut aimer plus. L’aimant attire le faire. »

C’est drôlement beau, la vie et les gens qui vous aiment.