lundi, février 17, 2003

Aujourd’hui grand soleil sur Paris. Comme d’habitude, avec le beau temps viennent les envies d’ailleurs, les voyages vers les pays lointains, les palmiers ou les vieilles pierres.
Je garde au travail cette vieille habitude prise à l’école, au fond de la classe près de la fenêtre pendant des cours interminables d’ennui, de regarder dehors et de fuir à l’autre bout de la rue, à l’autre bout du monde, à l’autre bout de la réalité.
Depuis longtemps je nourris le rêve terriblement banal de faire le tour du monde et de manger des paysages jusqu’à l’indigestion.

Aujourd’hui grand soleil sur Paris. Comme d’habitude, je fais le tour du monde.

« On peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas
On peut toujours rêver de s'en aller mais sans bouger de là »
Noir désir « à l’envers, à l’endroit »