mercredi, février 26, 2003

Deux poids, deux mesures.

Le bonheur ça ne pèse rien, ça s’envole au moindre coup de vent.
Manquerais plus que l’on puisse l’attraper avec un filet à papillon, en courant dans les champs par une belle journée d'été.

La grâce c’est léger comme l’air, ça se respire comme un parfum qui imprègne le cœur.

L’amour c’est tout ou rien, entre la grâce et le vide, de la masse d’un atome à celle d’un soleil, du désespoir à l’extase d’un sourire, d’un geste, d’un rêve qui devient réel.

Il y a le monde matériel et puis il y l'autre, le mien, peut-être le votre.
Dans l'un des deux, le plus lourd à porter c’est le poids du vide.