lundi, février 24, 2003

Il y a des Dimanches ou, sans raisons particulières, la ville s’assoupie avec nonchalance, les conversations se posent avec plus de profondeur, les gens ralentissent leur course et le temps qui passe s’étire comme un chat au réveil.

Hier soir, un couché de soleil avait décidé de teindre le ciel en orange plutôt qu’en jaune.
Hier soir, une force invisible s’est mise à jouer avec les oiseaux et à les faire tourner en rond au-dessus de Notre Dame, posant une couronne ou peut-être une auréole sur la cathédrale.
Hier soir, tranquillement assis sur les quais de seine, je discutais avec mes deux amis d’enfance et je n’avais pas envie d’être ailleurs.
C’est une sensation rare et précieuse, que de se sentir bien à sa place ne serait-ce qu’une minute.
J’ai eu le droit à plus de temps hier.

Il y a donc quelque chose à célébrer aujourd’hui, un bon moment, un peu de paix.
Ce soir je vais voir Merlin l’enchanteur au théâtre, une version largement inspiré de l’enchanteur de Barjavel, j’en frémis de plaisir à l’avance.

Ca commence à faire beaucoup de bonnes choses,
mis bout à bout à bout à bout à bout à bout….