mardi, février 11, 2003

Pour Kiaozet.

Je connais le sentiment que tu exprimes très bien de se sentir "un parmi tant d'autres" à aimer un blog ou autre chose d'ailleurs.

Ainsi c'est un véritable effort de sauter le pas, mais, à chaque fois, je me rends compte (surtout au niveau des blogs) que les gens derrière leur écran sont disponibles et, à chaque fois, émerveillés par un encouragement ou une marque de sympathie.

Je ne fais pas exception à la règle. Je dirais même plus, c'est une bénédiction de recevoir ce genre de message.
Au départ j'ai commencé à écrire pour moi (remarque, il n'y avait personne pour me lire) "les chroniques variables", journal de sortie de dépression et fenêtre de liberté au travail.
Quand j’ai estimé en avoir fini avec ma période noire, Uther est devenu « l’aimant attire le faire », petit hommage à ma mère qui m’a tant aidée dans mon passage à vide.

Les deux seules choses différentes sous le regard des lecteurs, c’est, d’une part le sentiment de gratitude.
Je me sens redevable.
Je continue à me faire plaisir égoïstement et en plus on m’y encourage.
Les critiques (il y en a, évidemment) me font réfléchir sur ce que j’écris donc sur moi et ça aussi c’est une sacrée chance.

D’autre part la confiance en soi. J’ai encore plus envie d’écrire du fait que l’on m’y encourage. Et tant pis si c’est ridicule ou nul pour certains. Si on m’avait dit, aux premiers jours d’Uther, que je commencerais à écrire certains des posts ici présents j’aurais bien rigolé.
J’ai adoré les écrire.
J’adore les écrire.

Et je vous en remercie tout les jours.