vendredi, mars 21, 2003

Doucement vient ce sentiment d’équilibre.
Pas celui du funambule qui marche sur le fil ou chaque pas est un effort de concentration.
Ici plutôt la stabilité d’un arbre planté dans un sublime paysage.
Un peuplier, un cèdre, un hêtre.
Il y a aussi cet afflux de vie à fleur de peau, ce tremblement à la surface de mon corps.
Le frisson du vent et du soleil.
L’impression que mes racines s’enfoncent profondément dans la terre.
L’impression que je pousse vers le ciel.
Jusqu’à devenir…