mardi, mars 25, 2003

La bataille de toujours.
Dominant la mêlée, les généraux attendent l’heure de la charge.
Montés sur leurs ambitions comme des destriers lourds,
caparaçonnés d’indifférence,
ils regardent leurs troupes, la piétaille, s’entredéchirer avec sauvagerie.
Bientôt viendra l’heure de les piétiner.
Les hommes se battent à grands coups d’orgueil,
faisant leur les causes de ceux qui les méprisent,
ivres de l’illusion de la gloire.

Après le sang et les flammes,
quelques minutes après la guerre,
les puissants sonneront l’hallali et se rueront sur les cendres du champ de bataille
pour seul affrontement qui compte.
Sur le théâtre des opérations se jouera une triste comédie pour certains, un drame pour d’autre.
Une fois au contact, la violence du choc sera terrible.

Poignées de main, sourire au peuple, tout est oublié.

Dormez tranquille, le mal est fait.