jeudi, mars 20, 2003

Le monde des hommes est étrange.
Chacun essaye d’évoluer avec ses propres paradoxes.
Chacun essaye de s’adapter aux paradoxes des autres.
Chacun à dans la tête une petite usine à pensées qui marche sans cesse, qui analyse, décortique, interprète.
Qui pollue, aussi, parfois.
La sagesse serait d’arrêter de produire à tort et à travers, de générer de l’inutile à longueur de temps. Réfléchir juste ce qui est nécessaire.
Arrêter d’essayer de plier la pensée des autres pour la faire rentrer dans ses propres cases, accepter les autres de manière inconditionnelle.

Une petite histoire de gosses en somme. Voici qui je suis, voici qui tu es, c’est bien, maintenant allons jouer dehors.
Avec l’âge on devient beaucoup plus frileux.
A chaque changement de temps viennent les rhumatismes, et on renonce à sortir parce que l’on pense qu’il va faire moche.
Arrêter de penser.
Sortir.
Et enlever son imperméable quant il pleut de l’innocence.