jeudi, mars 13, 2003

Souvent mon regard a tendance à s’égarer dans le bleu du ciel, pour y chercher des rêves.
Il y a du mieux, avant c’étaient plutôt les yeux des femmes qui avaient ma préférence pour me perdre. Le bleu du ciel à fait jusqu’à maintenant un bon substitut, moins intense mais moins exigent.

Peut être qu’aujourd’hui je cherche plus à me trouver qu’à me perdre.
Je m’amuse beaucoup de constater que le chemin n’est pas si différent.
Je musarde, je traîne, je goutte à l’immense joie d’être un badaud sur le sentier qui mène jusqu’à demain.

Et puis je sens le vent qui se lève, un chant d’oiseau qui me touche, m’intrigue, m’attire.
Et le printemps qui arrive.
Et peut être l’envie d’espérer, prudemment, la renaissance de mon cœur.
Patience est mère de sagesse.