mardi, mars 11, 2003

Toi, tu fais flotter le parfum de ta vie sur toutes mes affaires. Je fais semblant de ne pas aimer ça, par orgueil, pour garder l’illusion de rester libre et indépendant. Alors je grogne, je râle, je pose des distances aussitôt abolies par la douceur de ton sourire.
Quant tu me demande de m’engager, je te réponds que les promesses c’est comme les fleurs,
Qu’elles donnent leur beauté, qu’elles fanent et puis qu’elles meurent.
Je vois une ombre de contrariété passer dans tes yeux, mais ton sourire éclate et me désarme, ta joie balaye ma mélancolie comme un ouragan sur un champs d’herbes hautes..
Alors je t’offre des fleurs qui n’ont pas de nom, je les appelle les vérités de mon cœur. Je t’apporte des bouquets tous les jours pour égayer la maison.

Il y a tous ces non-dits entre nous, toutes ces vérités qui se passent de mots.
Un bonheur silencieux.

Petit ange de mon sommeil.