mardi, avril 22, 2003

Voilà, une petite maladie et huit jours de convalescence ailleurs, au soleil.
Que dire de cette période ?
Un ménage à trois, Piou, le bonheur et moi sous une couverture de joie.
Le temps de me reposer, le temps de réfléchir, juste un peu, à qui je suis et à la douceur de miel de ma vie présente.
Le temps de penser à Uther et à vous, aussi.
Le temps de comprendre ce que j’ai écris il y a quelques mois sur le fait que je suis un très vieux gamin.

Tout ce que j’ai pensé hier à l’ombre de ma tristesse est éclairé, lumineux et magnifique.
Je voudrais vous emmener avec moi sur les chemins du bonheur calme.
Mon dernier post, plein de fautes d’orthographe, écrit dans l’urgence, est atrocement maladroit et naïf. Je vous aime. Je ne sais comment vous le dire.
Je radote, je sais, mais…
Je regarde les anonymes dans la rue.
Je regarde la vie ordinaire, les visages perdus dans les soucis.
Je lis des histoires de vous, je regarde les fils de vos pensées parfois si étroitement liés les uns aux autres que l’ensemble tisse des miracles qui me renversent le cœur.
Je suis, depuis toujours, un spectateur.
Une voix timide au fond de la salle, au fond de moi, me pousse à vous parler de vous et de moi, c’est très différent et c’est la même chose.

Je vous imagine les yeux fermés, profitant du soleil.

Cela ressemble à un sourire de plaisir simple.