mardi, mai 20, 2003

Grand ciel bleu.

Et puis un jour c’est la fin d’un univers, un monde qui s’écroule, le grand tremblement de terre.
On a bien essayé de tout anticiper, de faire valoir notre immense orgueil d’homme en prétendant que l’on contrôlait la situation.
On s’est accroché à cette illusion si rassurante, nous sommes responsables, nous sommes capables de réagir, intouchables.
On s’est même imaginé que, si par le plus pur des hasards, une chose pareille pouvait arriver, on y réchapperait, nous.
A l’heure du déluge, tandis que le raz de marée grandit à l’horizon, viens ce petit éclair de lucidité qui nous a fait défaut jusque là :