vendredi, juin 13, 2003

Ca commence comme n’importe quelle journée.
Joute contre le réveil matin, tu sonnes / je te frappe, deux ou trois fois. En général c’est lui qui finit par gagner.

Se traîner sous la douche, image encore floue, son lointain.
Petit déjeuner hagard, le croissant trempé dans le café, le poids du monde sur les épaules.
Pourtant une infime modification du champ des possibles à eu lieu.
Quelque chose va changer.
L’univers en ri déjà à gorge déployée.

En direction du métro, bousculer la femme de sa vie, bredouiller quelques excuses, continuer son chemin. La vrai rencontre est pour plus tard, dans deux ou trois ans – si vous saviez… –
Acheter un paquet de clopes avant d’aller bosser, en profiter pour faire un loto, aujourd’hui c’est super cagnotte. Dans quelques heures, quelques millions, rien de grave.
Au boulot, pas envie, pas moyen, partir immédiatement et ne jamais revenir.
Un petit parc, du soleil et du vent frais, fermer les yeux et ne rien faire.
S’endormir…

Nous sommes le vendredi 13, il est 11 heures et ce matin vous avez gagné contre votre réveil.
Courir au boulot,
Courir,
Courir…