vendredi, juillet 11, 2003

A l’aube.
Elle voyage dans son sommeil, un sourire apaisé sur son visage pâle.
Le drap chiffonné sur son corps nu laisse entrevoir la courbe de ses jambes et de ses fesses en transparence. L’odeur de sa peau, mélange de douceur et d’animalité, me ramène à cette nuit, au cœur de nos ébats.
Dans le silence immobile de la chambre, la moiteur de cette matinée d’été pousse au corps à corps. Je dénude son sein, en respire la saveur suave.
Le goût acre de la sueur sur son mamelon, ma langue appliquée et gourmande qui caresse et qui enveloppe.
Ses jambes qui s’entrouvrent et qui appellent ma main à l’aventure, d’abord sur son ventre chaud puis sur l’intérieur de ses cuisses.
Bientôt commence le chant qui monte.
Mes doigts descendent, s’enfoncent dans ses fesses qui s’ouvrent et se tendent.
Ma bouche se fait vorace et mon sexe réclame le sien à m’en faire mal.
Je l’enlace,
Je l’enserre,
Je la capture,
Je la possède.
Elle est mienne, esclave de mon désir profond en elle.
Mais lorsque j’explose,
L’illusion du mâle orgueilleux s’estompe,
Et me revoilà prisonnier du regard de feu,
De la maîtresse de mon aube.