jeudi, juillet 03, 2003

Tous les jours nous appelons à nous ce qui nous manque.
Dans nos gestes, nos attitudes, nos mots,
On appelle, on appelle, chant des sirènes.

Tous les jours nous repoussons ce qui nous fait peur.
Dans notre manière de vouloir, de voir, de détourner le regard.
On repousse, on repousse, Vadé retro.

C’est inconscient, imperceptible, infime (dieu que j’aime ce mot).

Et quant on a peur de manquer ?
Et quant ce qui nous manque nous fait peur ?

C’est la vie.