mercredi, août 13, 2003

C’est très souvent quand on arrête de chercher quelque chose qu’on le trouve.

Les clefs, cherchées sous le canapé, dans les poches des vestes, sous les fringues qui traînent, alors qu’elles sont en évidence sur la table.

Du temps, entre tous les choses à faire et les obligations, (pas aujourd’hui, pas demain, dans un mois ça ira ?) Alors qu’il suffit d’une heure pour que tout le programme du week-end tombe à l’eau et que vous vous retrouviez seul face à l’ennui.

Ce petit meuble qui irait pile poil dans l’angle bizarre du salon, trouvé des années plus tard dans une brocante ou encore le tissu parfait pour faire les rideaux assortis à la couleur des murs et du canapé, alors que vous accompagniez grand-mère au marché saint Pierre.

L’amour, espéré chaque jour, fantasmé, imaginé, attendu, mais qui fini par vous tomber dessus à un moment ou, franchement, vous étiez aigri.

Au détour d’une flânerie, un vidéoclub à deux pas de chez vous, dans la rue ou vous n’alliez jamais, alors qu’il y a des mois que vous vous plaignez de vivre dans un quartier ou il n’y rien.

Dieu, peut-être, parce que ça serait vraiment bien qu’il existe celui qui a les réponses, même si vous vous doutez que vous êtes sans doute un peu limité dans votre faculté à poser les bonnes questions et à comprendre et accepter ses réponses.

On cherche. On s’impatiente. On exige.
C’est un peu comme si on était des mendiants auprès de la vie.
Vous et moi, nous donnons plus facilement à quelqu’un qui demande avec humour et gentillesse, sans nous presser.

Elle aussi, sans doute.