mercredi, août 06, 2003

On attend un signe.
Mais personne ne bouge par peur de trop en faire.
Chacun le sait, c’est bien comme c’est.
Mais…
Une parole, un mouvement d’air, un petit, minuscule, insignifiant geste vers soi.
Cette attente c’est le prix de la complicité, suspendue entre vous et elle.
C’est invisible comme le vent, intangible comme un pressentiment.
C’est présent de temps en temps, comme une petite voix qui chuchote à votre oreille que sa présence compte.
Alors vous voilà guetteur. C’est une manière de savourer l’absence, retenir les battements de son cœur jusqu’à ce que l’autre s’adresse à vous, puis laisser aller la chamade.
Parfois aussi on fait mine de rien mais on ne retient rien du tout.
On vie tranquillement sans trop y penser, mais, à chaque fois qu’elle apparaît…
Tout explose.