vendredi, août 08, 2003

Une chaleur étalée sur un silence assoupi.
Un hamac accroché entre deux rêveries.
La moiteur se veut sensuelle, sueur amante toujours collée au corps.
Fruit d’une langueur paresseuse, voilà mon monde qui s’érotise, mon esprit coule sur le creux d’une épaule, la douceur d’une nuque, la fermeté tendre d’une peau.
Mesdames les passantes, je perle sur vos courbes, je glisse sous les toiles légères.
Je savoure, je régale.

Je me remets à mon travail. Un peu de sérieux, que diable.