jeudi, septembre 11, 2003

Je suis à coté de mes mots.
Je ne sais quoi te dire et encore moins t'écrire.
Je suis en marge, décentré. Dans la marge, pas de textes, juste des annotations qui ne tiennent pas debout seules.
Replonger dans les souvenirs de l'amertume ne me tente guère. Le simple fait d'y penser est un effet pervers.
Demain, je prends mon carnet et je vais me promener dans paris. Ne restera plus qu'à ouvrir les yeux et guetter l'harmonie pour remplir les pages.