mercredi, septembre 03, 2003

Je suis fasciné par l'anonymat propre à la vie citadine.
Dans les transports en commun, en dehors du transport, la seule chose commune est l'indifférence.
Par exemple dans cette rame de métro, je lance un sourire à la femme qui me fait face. Dans une vie antérieure j'ai sans doute étripé toute sa famille et elle n'a pas oubliée, je ne vois que ça qui pourrait motiver un tel regard de dédain.
Je replonge les yeux dans mon livre. Vivement les grèves que l'on puisse sourire et parler un petit peu.