lundi, octobre 06, 2003

Doucement tu sors, à petit pas feutrés. A peine un murmure et tu t’éclipse de ma mémoire.
Je ne retiens rien mais cela ne veux cependant pas dire que j’oublie tout.
En général c’est même le contraire, quand je laisse filer j’y pense longtemps après.
Mais, vois-tu solitude, je t’ai laissé partir et je ne te pleure pas.
Après tout je ne sais pas si je t’aimais vraiment, un coup de cœur sans doute.
Allons, laissons le passé à sa place, les années prennent la poussière comme des vieux livres sur une étagère.
Je te souhaite tout le bonheur du monde, donc un petit peu du mien, c’est offert.
Prends soin de toi et fais attention, parfois la tristesse se déguise et c’est après le bonheur que l’on crois courir. Alors ouvre l’œil.
Je t’embrasse.