lundi, novembre 24, 2003

Je suis un peu mélancolique, un peu triste. Beaucoup du charme d’hier est passé, ici, c’est comme si la vie avait accélérée.
Tant d’envies qui passent. Il y a des rides sur le front des mots, eux aussi vieillissent.
C’est toujours comme ça, les vieux, ils ne reconnaissent plus le monde, ils radotent.
Les vieux mots, quand on s’approche d’eux, ils vous disent d’une voix chevrotante, a peine audible :
« Qu’est ce que ça peut être profond un nombril. »