mercredi, décembre 10, 2003

Je t’aime.
Je peux le dire sans cesse, comme une litanie pour me rassurer.
Je peux le dire contraint et forcé, comme une histoire racontée pour faire plaisir.
Je peux le dire avec précautions, comme si c’était trop fragile pour le sortir souvent.

Je t’aime.
C’est le moins que je puisse dire.