mercredi, décembre 24, 2003

La chute de l'ange.

Sur un air d'opéra, il tombe à travers les nuages, léger comme une plume.
Il approche de la terre et distingue les détails, les montagnes et les clochers, les rivières et les forêts.
Il tombe, tombe, tombe, ne songeant plus à battre des ailes.
Quand il arrive au bout du voyage, en bas, c'est sur ton épaule qu'il se pose.
Il rejoint tous les autres au creux de ton cou; le refuge des anges perdus.
Pour tout dire, Dieu est bien embêté, car ils y sont tellement bien qu'aucun d'entre eux ne voudrait remonter au paradis.


Joyeux Noël...