jeudi, avril 22, 2004

Je crois au paradis perdu, ce rêve de l’humanité d’un amour absolu. Ce rêve d’un amour qui est une fin. Mon chemin s’arrête dans l’amour, donc il commence.
Je crois en dieu.
Pas celui auquel on apprend à croire. Pas celui des autres.
Dieu c’est cet amour qui manque.
Ce vide qui parfois fait mal.
Ce paradis perdu.
Ce machin qui me fait ressentir qu’il y a infiniment plus grand, infiniment plus beau, infiniment plus simple.
Dieu, c’est un vieux rêve.
Dieu est sous ma peau. Dieu est dans mes tripes.
C’est tellement intime que c’est parfois difficile à vivre.
Je crois en dieu.
Pas celui auquel on apprend à croire. Pas celui des autres.
J’aime et je suis aimé.
Pourtant, parfois tu me manques, dieu.
Vieux pote. Vieux rêve.