jeudi, janvier 15, 2004

J’ai la rage, encore.
Disons que c’est positif.
Mise en mouvement.

mardi, janvier 13, 2004

Avoir toujours quelque chose à dire.
Raconter des trucs.
Débattre.
Penser, penser, réfléchir.
Lutter deux heures pour écrire deux lignes qu'on finira par effacer.

putain il n'y a rien à faire et pas grand chose à dire.

Envie de crier merde et de balancer ce clavier.

Voilà.
...

jeudi, janvier 08, 2004

J’ai respiré le même air que vous.
J’ai marché dans vos traces sur une plage.
J’ai partagé un moment avec vous a la terrasse du même café ou je vous ai regardé sans vous voir.
Je passe tous les jours devant chez vous.
J’étais votre amoureux secret quand j’avais onze ans.
Vous m’avez détesté lorsque je vous ai bousculé sans m’en excuser et sans m’en apercevoir.
J’ai le visage de n’importe quel passant que vous croisez dans la rue.

Mais c’est moi.

mardi, janvier 06, 2004

Et peut être un jour, l’aimant deviendra grand dans son cœur. Alors il cessera d’avoir besoin d’amour.

Il y a peu, lui qui pensait qu’il avait cherché sans répit, par delà ses terres loin à travers son monde, il fût bouleversé par une incroyable découverte.
A aucun moment il n’avait franchi ses propres murailles. Enfermé en lui, trop occupé à faire vivre et contempler ses ombres, il avait jusqu’ici rêvé ses aventures. Le Graal lui échappait donc, mais il venait de passer sa deuxième épreuve, sortir de lui.
Ce jour, il quittait sa forteresse, la peur au ventre. Malgré les souffrances qu’il s’était infligées par le passé, seul dans sa prison, les territoires vierges de l’en dehors lui semblaient bien plus périlleux que ses propres dragons.
Ici, c’est à dire ailleurs, il perdait son pouvoir de tyran, le despote en son royaume devenant vagabond loin de la capitale triomphante de son ego.
A peine avait-il franchit le pont-levis, l’aimant compris qu’il avait été un roi de pacotille, un seigneur de l’inutile.
Ainsi commença son chemin vers la troisième épreuve : l’humilité.

lundi, janvier 05, 2004

Laisse le temps du repos à tes pensées. Le temps d'une discussion au calme, un dialogue intérieur au coin du feu.
Une respiration ici, c'est des mots et des silences. Pendant mes silences je ne dors pas, je rêve.