lundi, mai 15, 2006

Le temps passe, pourtant je n'ai pas l'impression de changer tant que ça. Il y a toujours cette même attente nichée au fond de mon coeur. C'est un peu inexprimable, comme une attente d'un devenir qui voudrait briller un peu, le sentiment d'être et de devoir faire qui piétine, les mots qui restent à la porte des actes.
Je reste dans cet entre deux, à l'embrasure de moi-même.
Dehors le vent balaye la cime des arbres et ca provoque la même paix depuis l'enfance. Les feuilles qui bruissent sous la caresse de dieu, c'est le bruit du bonheur pour mon oreille.
Alors tandis que le printemps chante, je regarde et j'attends.
Je sais bien que se demander à quoi on doit bien pouvoir ressembler est une erreur.
Rien qu'en se posant la question, on se ressemble déjà.

On a l'évidence dans le miroir.
La fragilité, parfois. Le doute, parfois.
Mais dans le miroir, il y a tout et son contraire.