Même quand je conduis je suis le passager.
J’ai parfois comme l’impression que tous les choix de ma vie se sont fait sans moi.
Un peu comme si je connaissais les réponses mais qu’il était hors de question que je prenne la parole en public.

Ce matin, à quatre sous la couette, les enfants gloussaient de joie.
Va savoir comment j’en suis arrivé là, mais le hasard a bien fait les choses.

J'ai pensé à toi cette nuit. Alors j'ai pris le train et me voilà.
A l'improviste.
Je suis venu les mains vides mais le cœur plein.
Tu as le temps pour un café ?
Je sais bien que je ne tombe pas au meilleur moment. Mais c'est le propre de l'imprévu, hop me revoilà, faudra faire avec.
Inutile de faire la fine bouche, du neuf avec du vieux, c'est quand même du neuf.
Derrière tout ce qui est pareil, j'ai bien changé.
On va s’installer quelque part et on se raconte nos vies ?
Ca fait plaisir de te revoir.