lundi, avril 24, 2006

Il doit me rester des clopes sur la table de nuit.
C'est marrant, j'entends plus ma voisine, une petite vieille. Elle a dû canner avec cette chaleur.
Ou pas. J'entends pas son caniche. Et quand il a rien à bouffer y chiale, y chiale. Et elle, elle accoure.
Bien dressée la vieille. Tant d'amour dans un si petit chien.
Je sens monter un bourdon de fin d'après-midi poisseuse. Avec cette bonne odeur nauséabonde d'égout qui remonte. Ecrire ca chasse les mouches.
Faut vérifier le sens de tout ça, peut-être une bonne bande-annonce pour le film de ma vie flamboyante.
Y a peut être des restes de moi au fond de ma bouteille,
Alors je vérifie encore une fois, putain allez, dieu, juste une larme, fais-pas ta pute.

Tiens c'est la nuit. Je fais souvent des ellipses.

mardi, avril 18, 2006

On se croise sans se voir.
On hésite.

C'est ces quelques secondes avant de se retourner qui comptent.

mercredi, avril 12, 2006

C'est un peu comme le plafond qui se lézarde.
Et sous les ors, voilà qu'apparaissent les traces d'une histoire déjà connue.
C'est quant on est désargenté qu'on s'attache au clinquant d'un amour.
Je n'ai pas le coeur à voir notre histoire qui s'écroule, ni l'envie de t'arreter dans ton entreprise.
C'est inutile d'aimer pour deux, ça, je n'ai pas oublié.
Ca fait quoi mon amour de dire je t'aime pour se débarasser ?
De faire si bien semblant qu'il t'arrive même de douter ?
J'hésite puis je m'incline,
Un amour crepusculaire, c'est déjà beau comme un souvenir.

dimanche, avril 09, 2006

Chasser la tristesse.

lundi, avril 03, 2006

Il y a sans doute un moment où j'ai plus écris pour ton regard que pour moi. Bon c'est à moitié vrai, ou à moitié faux, vas savoir, dans la mesure ou écrire pour toi m'était bien entendu également déstiné.
Là, je n'écris plus ou presque, je ne sais si ce n'est pour moi ou pour personne.
Je pense, j'éspère, je crois avoir encore à dire mais je ne m'y entends guère, je me parlerais trop bas ou j'écouterais mal, c'est selon.
Il y a pourtant bien des choses à porté de regard, l'arrivé du printemps comme une évidence, les chaos d'un monde saoul de ses propres paroles, l'incroyable inutilité des discours quand les actes manquent.
Courage à ceux qui cherchent encore la grâce.